TOUS A BENY LE 5 JUIN

L'association Bény Environnement vous invite à sa marche ludique et bucolique le dimanche 5 juin à partir de 9h30 (départ de 10h00 à 10h30). Le lieu de départ sera fléché depuis le centre du village (durée : 1h15 à 2h00 suivant l'allure). Au cours de la marche seront proposées plusieurs activités : puzzle des associations, jeu de senteurs, quizz des campagnes, jeu pour enfants... Chacun est invité à apporter son pique-nique. Si vous voulez passer un bon dimanche en toute convivialité, dans un village agréable qui ne veut pas de LGV : tous à BENY le 5 juin, on compte sur vous !!!

Des trains sans entrain

L’enfer est pavé de bonnes intentions, et s’il semble tout naturel pour un écologiste de promouvoir le rail aux dépens de la route, n’importe quel projet n’est pas défendable.

Le constat est cruel et pourtant indéniable : certains, en défendant n’importe quel projet ferroviaire contre la route, se trompent parfois de combat en faisant la promotion de l’inacceptable.

Le fret ferroviaire est en panne pour des raisons connues : il est trop lent, trop cher, et pour tout dire peu fiable.

Les convois se trainent en moyenne à 15km/h, (lien) les marchandises s’égarent sur des voies de garage.

Depuis le 28 février, Sernam (ex filiale SNCF) a décidé de ne plus utiliser le train pour le transport du courrier, et va le remplacer par 25 poids lourds chaque nuit, en se plaignant des tarifs élevés, d’un manque de régularité et de flexibilité. lien

Aujourd’hui, plus de 300 locomotives stagnent à la gare de Sotteville-Lès-Rouen,

A 2 millions d’euros la machine, ce sont près de 600 millions d’euros qui rouillent tristement faute d’emploi.

COMMUNIQUE DU COLLECTIF: NOS ELUS SONT-ILS BIEN RAISONNABLES ?

Notre collectif dénonce avec force l’attitude irresponsable des grands élus jurassiens qui défendent inlassablement le projet de branche sud de la LGV Rhin-Rhône.

Alors que ce projet ne satisfait personne, y compris la plupart des acteurs pro-LGV, et qu’il suscite une opposition populaire toujours plus grandissante, ces élus persévèrent dans l’erreur en maintenant un argumentaire dénué de tout fondement. Aucun élément fiable ne permet de démontrer le lien entre la construction d’une voie nouvelle LGV et le développement économique d’un territoire. Concernant la branche sud, aucune étude n’a pu démontrer sa rentabilité et son utilité publique. Bien au contraire : toutes les analyses, tous les rapports, toutes les études mettent en évidence le coût exorbitant de cette branche par rapport à son manque de performances techniques (inaptitude à la grande vitesse), à son bilan socio-économique désastreux (faibles prévisions de fréquentation) et à son impact environnemental dévastateur. La SNCF elle-même n’en veut pas. La priorité est enfin accordée aux TER.

Collectif STOP LGV toujours sur les rails

DRUILLAT : La contestation autour des projets LGV ne désarme pas

A l’invitation de l’association Actions contre la LGV (AC LGV ex ACTO) Le collectif Stop LGV s’est réuni à Druillat vendredi 28 janvier dans une salle du conseil municipal bondée.

Une cinquantaine de représentants d’associations (Bény environnement, AC LGV ex ACTO, FNE, ACTIF en Bresse, Environnement Sud Revermont, Vigilance Nature Environnement, CAPEN 71, Jura Actif, ABCDERT…) étaient réunis aux côtés de très nombreux élus, maires, et conseillers généraux. Elus et associations du secteur de Druillat, Pont d’Ain, Varambon et Ambérieu étaient présents mais aussi ceux du Jura et de la Saône et Loire.

Un bilan d’étape du dossier LGV a été réalisé, à la lumière de l’annonce faite par LE PROGRES sur l’abandon du projet.

Un enterrement de première classe pour la LGV branche sud? INFO ou INTOX ?

Sans l’annoncer officiellement, le ministère semble classer un dossier qui, depuis quelques mois, « freine plus qu’il n’avance ». Financement, fréquentation, vitesse, mixité… Chronique d’une mort programmée.

Ce soir, 20 heures à la salle des fêtes de Druillat dans l’Ain, le collectif Stop LGV organise une grande réunion entre les acteurs concernés par la branche sud de la LGV Rhin-Rhône : élus et associations des trois départements traversés (01, 39, 71).

Réseau Ferré de France (RFF) a décliné l’invitation pour raisons de plannings, et c’est bien dommage. Où en est-on, sachant que le comité technique du 13 décembre a demandé de nouvelles études modales et de fréquentation ? Quels fuseaux, tracés, seraient envisageables ? Comment s’y opposer et qui va payer ? Autant de questions qui devraient être évoquées ce soir.

LIGNE DE LA BRESSE : LE CONSEIL REGIONAL VEUT-T-IL ABANDONNER SA MISSION DE SERVICE PUBLIC ?

En novembre 2010, nous avons appris que la mise en circulation du TGV Paris-Genève modifiait les horaires de 40 % des trains express régionaux de Rhône-Alpes, avec quatre trains remplacés par des cars sur le Lyon-Chambéry (voir article). Aujourd’hui nous apprenons que le Conseil régional de Bourgogne, malgré une fréquentation importante ( étudiants surtout ), s’apprête à supprimer plusieurs dessertes de train, notamment sur la ligne de la Bresse (Dijon / Bourg-en-Bresse) et envisagerait de remplacer certaines portions de la ligne par des bus. La Bresse louhannaise serait alors directement impactée et des gares menacées.