Un mot sur notre rencontre avec Sandrine Bélier, accompagnée de Nicole Eschmann et d'Alain Chabrolle, têtes de listes pour la Saône-et-Loire et l'Ain.
Une bonne heure et demi à été consacrée à la question de la LGV. Je ne me suis pas lancé dans le développement de l'argumentaire habituel car ces personnes connaissaient dejà assez bien le dossier. Par contre, il m'a paru important de souligner la timidité du soutien dans notre combat, des structures régionales et nationales de protection de l'environnement. J'ai notamment interrogé les candidats sur les difficultés à correspondre avec la FNE et la FRAPNA. Quant au soutien politique, j'ai évoqué la position parfois troublantes de certains élus verts sur cette question. Tout en saluant la position courageuse d'Alain Cordier ou de Marc Borneck, il m'a aussi paru nécessaire de réclamer une implication plus grande et un soutien franc et massif d'Europe Ecologie et de ses élus contre l'ensemble de ce projet. Par ailleurs, je pense m'être bien fait comprendre (je crois qu'ils ont bien compris) sur le fait qu'Europe Ecologie sera amenée à composer avec le PS au second tour et que nous n'accepterons pas que l'opposition à la LGV passe à la trappe lors de bricolages électoraux.
Mon intervention s'est terminée par la remise de la Charte d'Hendaye à l'eurodéputée qui je l'espère s'en portera signataire.
Les réponses des intervenants furent très tranchées : opposition totale à la LGV, projet contraire au modèle de société défendu par Europe Ecologie, oui à l'interregionalité pour combattre ce projet, oui à l'appui des structures nationales et regionales afin d'amplifier la combat, oui à la relocalisation de l'économie et à une politique du rail intelligente et durable etc... Alain Chabrolle, également dirigeant de la FRAPNA, s'est justifé de son silence en expliquant qu'ils avaient déjà beaucoup à faire en Rhône Alpes avec le CFAL et le Lyon-Turin. Mais il nous a promis une collaboration certaine après les élections. Les candidats ont enfin présenté leur tracts où, effectivement, il était mentionné quelques lignes sur le "NON à la LGV". Dont acte.
Un message rassurant avec des personnes qui semblent impliquées. Le message d'opposion d'Europe Ecologie concernant la branche sud est donc officiel ce qui est déjà une belle avancée. Il reste maintenant à être vigilant sur le maintien et l'évolution de ces promesses de campagne. Des engagements ont été pris en notre faveur et je ne manquerai pas de les rappeller autant qu'il le faudra. Il faut maintenir la pression à tous les niveaux pour que ce projet ne soit pas "oublié" au moment des discussions du second tour.
Une bonne heure et demi à été consacrée à la question de la LGV. Je ne me suis pas lancé dans le développement de l'argumentaire habituel car ces personnes connaissaient dejà assez bien le dossier. Par contre, il m'a paru important de souligner la timidité du soutien dans notre combat, des structures régionales et nationales de protection de l'environnement. J'ai notamment interrogé les candidats sur les difficultés à correspondre avec la FNE et la FRAPNA. Quant au soutien politique, j'ai évoqué la position parfois troublantes de certains élus verts sur cette question. Tout en saluant la position courageuse d'Alain Cordier ou de Marc Borneck, il m'a aussi paru nécessaire de réclamer une implication plus grande et un soutien franc et massif d'Europe Ecologie et de ses élus contre l'ensemble de ce projet. Par ailleurs, je pense m'être bien fait comprendre (je crois qu'ils ont bien compris) sur le fait qu'Europe Ecologie sera amenée à composer avec le PS au second tour et que nous n'accepterons pas que l'opposition à la LGV passe à la trappe lors de bricolages électoraux.
Mon intervention s'est terminée par la remise de la Charte d'Hendaye à l'eurodéputée qui je l'espère s'en portera signataire.
Les réponses des intervenants furent très tranchées : opposition totale à la LGV, projet contraire au modèle de société défendu par Europe Ecologie, oui à l'interregionalité pour combattre ce projet, oui à l'appui des structures nationales et regionales afin d'amplifier la combat, oui à la relocalisation de l'économie et à une politique du rail intelligente et durable etc... Alain Chabrolle, également dirigeant de la FRAPNA, s'est justifé de son silence en expliquant qu'ils avaient déjà beaucoup à faire en Rhône Alpes avec le CFAL et le Lyon-Turin. Mais il nous a promis une collaboration certaine après les élections. Les candidats ont enfin présenté leur tracts où, effectivement, il était mentionné quelques lignes sur le "NON à la LGV". Dont acte.
Un message rassurant avec des personnes qui semblent impliquées. Le message d'opposion d'Europe Ecologie concernant la branche sud est donc officiel ce qui est déjà une belle avancée. Il reste maintenant à être vigilant sur le maintien et l'évolution de ces promesses de campagne. Des engagements ont été pris en notre faveur et je ne manquerai pas de les rappeller autant qu'il le faudra. Il faut maintenir la pression à tous les niveaux pour que ce projet ne soit pas "oublié" au moment des discussions du second tour.
Merci à Thierry Grosjean pour l'organisation de cette matinée.
Jean-Charles
Article dans le JSL
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